Tout savoir sur les fonds d’investissement de Venture Capital (VC)

Sequoia Capital, Tiger Global, Partech, Eurazeo… Vous voyez ces noms passer régulièrement sur Caption et dans nos Newsletters, et à juste titre. Ces fonds d’investissement font partie intégrante du paysage de la tech.

En effet, les startups ont régulièrement recours à des fonds de venture capital (VC) pour soutenir leur croissance. Ce capital leur permet de financer leur création et leur évolution.

Concrètement, grâce au venture capital, aussi connu sous le nom de capital risque, il est possible de prendre des participations dans des jeunes pousses afin de soutenir leur développement lors des premières phases de commercialisation. Avec l’actuelle croissance du monde des startups, les fonds de venture capital connaissent un fort développement. En effet, bien que l’activité soit risquée pour les venture capitalists, l’investissement peut offrir des résultats notables. On peut penser par exemple au fonds Benchmark dont les 9 millions de dollars investis dans Uber se sont transformés en 6,9 milliards de dollars quelques années après lors de leur introduction en Bourse en 2019 (CCN).

Alors, que signifie être un fonds de Venture Capital ? Comment le VC se différencie du reste du private equity ? Nous répondons à toutes vos questions dans cet article.

Qu’est-ce qu’un fonds d’investissement de Venture Capital (VC) ?

Le Venture Capital : une forme d’investissement privé

Le capital-risque est une forme d’investissement privé qui intervient très tôt dans la vie de l’entreprise. Grâce aux fonds de venture capital, il est possible de financer des startups et des entreprises émergentes en phase de démarrage. Ces dernières ont souvent peu d’antécédents opérationnels, mais affichent un potentiel de croissance important.

Les startups sont de plus en plus nombreuses à avoir recours au venture capital. Concrètement, ces jeunes pousses vendent des participations à des fonds de venture capital en échange d’un financement, d’un soutien technique ou d’une expertise spécifique. Ces investissements sont parfois essentiels à leur bon développement. En effet, à cause de leur jeune âge, elles n’ont pas toujours accès au crédit bancaire. Le venture capital représente une autre source de financement sur laquelle elles peuvent s’appuyer pour se développer.

Screening, closing, lettre d’intention : les différentes étapes d’un investissement en VC

Un investissement en venture capital débute toujours par un screening durant lequel la startup soumet une présentation de son business et sa vision à différents investisseurs. Ces derniers étudient ensuite la viabilité du projet et le potentiel de croissance de l’entreprise afin de savoir si oui ou non ils souhaitent la soutenir.

Puis arrive la phase de due diligence, qui détaille l’activité, la gestion financière de l’entreprise ou encore ses processus de production. Cette étape permet au fonds d’investissement d’analyser plus en profondeur la structure dont il est question.

En cas d’avis positif, le fonds émet une lettre d’intention. Cette dernière récapitule les conditions d’investissement. Enfin, à l’étape du closing, l’investissement est réalisé et la startup dispose des fonds.

Qui sont les fonds de Venture Capitalists ?

Il existe une myriade de fonds de venture capital dans le monde. Parmi les plus prestigieux, on peut citer a16z (qui a investi dans Lyft, AirBnB ou encore Instagram…), Sequoia Capital (Google, Paypal, Linkedin…) ou encore Index (Revolut, Alan…).

Les fonds de venture capital français ne sont pas en reste, Elaia a par exemple investi très tôt dans l’histoire de Criteo, le champion de la tech française, introduit à la bourse du Nasdaq en 2013.

Signe que l’écosystème français des startups a atteint une belle maturité, un vrai tissu de fonds de venture capital (Partech, Idinvest, Xange et bien d’autres) s’est développé en France pour soutenir la nouvelle économie.

Venture Capital : les différents stades d’intervention

Les fonds de venture capital financent des jeunes entreprises naissantes ou en fort développement. Parmi tous ceux qui existent, certains fonds de capital risque se spécialisent dans des étapes bien particulières du développement de l’entreprise (la phase de seed, la série A, la série B, etc.). D’autres font le choix d’investir dans ces organisations à tout moment.

La phase de seed (ou phase d’amorçage) : l’idée du projet

Lors de la phase d’amorçage, l’entrepreneur dispose simplement d’une idée d’entreprise. Souvent, en phase de seed la startup n’existe pas encore. Pour développer son projet et disposer des fonds nécessaires pour le concrétiser, le chef d’entreprise peut avoir besoin d’un accompagnement des fonds de venture. Grâce à l’apport de capitaux réalisé, la jeune pousse à la possibilité de matérialiser son idée. Le financement perçu à cette phase est généralement compris entre 300 000 € et 1 000 000 €.

La série A : le projet se précise

À la série A, le projet s’affine. L’entreprise affiche déjà une certaine stabilité et envisage d’augmenter sa clientèle, voire de développer d’autres produits ou services. Les fonds de venture capital ont ici pour but de consolider davantage le projet et de générer plus de chiffre d’affaires. La série A, nécessite un apport de capitaux plus conséquent, qui oscille généralement entre 1 et 5 millions d’euros.

La série B : la startup a déjà séduit des clients

À ce stade, la startup est déjà bien implantée sur le marché. Elle a déjà des clients, dégage une certaine rentabilité, mais souhaite encore attirer de nouveaux clients qui se trouvent parfois à l’international. Elle peut d’ores et déjà avoir à cœur de racheter des structures concurrentes, mais elle a besoin de capital.

Les fonds de venture apportés lui permettront d’assurer sa croissance durablement. Avec le financement obtenu, la jeune pousse pourra ouvrir de nouveaux bureaux, développer son équipe ou développer un nouveau produit. Généralement, lors de la série B, les capitaux demandés sont ici souvent compris entre 5 et 10 millions d’euros.

La série C : la jeune pousse veut atteindre le marché international

Les jeunes pousses qui lancent une série C disposent déjà d’une certaine notoriété. À ce stade, elles ont envie de conquérir le marché international. Les entreprises de la série présentent donc moins de risques pour les venture capitalists.

Souvent, lors de la série C, les capitaux investis peuvent atteindre jusqu’à 100 millions d’euros. Si de nombreuses jeunes pousses qui atteignent la série C entament leur processus d’entrée en Bourse, d’autres continuent de prospecter et atteignent la série D, E, F et G.

Comment le Venture Capital se différencie du reste du private equity ?

Le venture capital se différencie grandement du reste du private equity lequel regroupe l’investissement dans des sociétés non cotées. En l’occurrence, les sociétés financées ne sont pas les mêmes, les fonds de venture capital restent minoritaires et privilégient des sociétés à fort potentiel de croissance plus que des projets d’ores et déjà rentables mais à potentiel de développement limité. Surtout les fonds de venture capital investissent dans des projets bien plus risqués mais à bien plus fort potentiel de rendement.

Le venture capital est une source de financement non négligeable pour les jeunes start-ups non cotées en Bourse. Pour les investisseurs, investir dans des fonds de venture capital représente cependant un placement plutôt risqué. En effet, si elles ne réussissent pas leur pari, le venture capitalist prend le risque de perdre le capital investi et de ne réaliser aucune plus-value. Il est donc nécessaire pour le fonds de bien appréhender le risque, et surtout, d’investir dans des jeunes pousses convaincantes et prometteuses. C’est uniquement de cette façon qu’il pourra réussir son pari.

Comment investir dans des fonds de Venture Capital ?

Si les fonds de venture capital investissent dans les startups, ils ont eux aussi leurs propres investisseurs. En effet des particuliers et institutions – dits Limited Partners ou LPs – sont pourvoyeurs de financement qui ensuite vont être investis par le fonds d’investissement dans des startups. Le travail de l’équipe de gestion d’un fonds de venture capital est donc de sélectionner avec soin les projets les plus prometteurs.

Le fonds de venture capital fournit à des jeunes pousses des moyens de développer leur projet afin qu’elle développe leur technologie, atteindre de plus en plus de clients, avec pour finalité d’être rachetée voire entrer en Bourse. Dès lors, le fonds peut récupérer la mise de départ et des plus-values qui seront ensuite redistribuées à ses propres investisseurs.

Néanmoins, il est important de souligner qu’investir dans des fonds de venture capital ne comporte aucune garantie. Si l’équipe de gestion sélectionne de mauvais projets de startups, lesquels ne se développent pas correctement ou échouent, le fonds peut perdre partiellement ou totalement son investissement et donc indirectement celui de ses investisseurs.

Ainsi avant d’investir dans un fonds de venture capital, il convient de se pencher sur l’équipe de gestion du fonds. Évaluer sa capacité à sélectionner les meilleurs projets et donc son expertise d’analyse de startups et de technologie.

Cependant les fonds de venture capital ne sont pas accessibles à tous. En effet beaucoup de fonds n’acceptent des investisseurs qu’à partir de 100 000€ voire bien plus pour les plus prestigieux.

C’est aussi ce constat d’inaccessibilité qui contribue à animer la mission de Caption de démocratiser l’accès à l’investissement dans l’écosystème startup. Rejoignez maintenant la plateforme d’investissement pour acheter des actions de startups, du seed à la licorne.

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